D. Pergolesi "Stabat Mater": histoire, vidéo, musique, écouter

D. Pergolesi "Stabat Mater"

Tristesse légère, pénétrant au cœur de la musique "Stabat mater" Giovanni Pergolesi - la perle de la culture musicale mondiale. Elle frappe dès les premiers sons avec son désir sincère de joie, malgré la vive douleur émotionnelle. Il guérit et affecte les chaînes les plus délicates de l'âme humaine.

Stabat Mater

Parmi les trésors de la musique spirituelle, on trouve des chants séparés sur le texte médiéval "Stabat Mater dolorosa" (c'est la mère qui pleurait "). Ils émerveillent avec un contenu soulful et un caractère sonore différents. prières de repentance et de conscience de la fragilité du sentier terrestre, le "Stabat Mater" est un phénomène de véritable compassion humaine, une observation du côté et de l'empathie pour les sentiments de Bogomama. et une tentative de se sentir la douleur des autres.

L'image de la mère en deuil silencieuse et souffrant, voyant son fils mourir sur la croix, est si perçante en elle-même qu'elle ne laisse personne indifférent. La compassion pour Jésus, qui sacrifie pour le bien de l'humanité, est pleine de gratitude et d'un sens de la nature divine du Christ. Tandis que l'image de la mère, l'image de Marie est vraiment terrestre, douce et humaine.

À la Renaissance, de nombreux artistes se sont tournés vers ce sujet, chacun interprétant chacun à sa manière. Le plus célèbre est Pieta Michelangelo - "Lamentation of Christ" (de pieta - miséricorde italienne). En Russie, l’image de la Mère en deuil reçoit une nouvelle interprétation après la Grande Guerre patriotique: elle est personnifiée par la sculpture en bronze de la Patrie sur le Mamayev Kurgan à Volgograd.

En musique, de nombreux compositeurs ont abordé ce sujet. Le texte canonique en latin pour Stabat Mater a été approuvé par le clergé catholique. Mais il y a aussi une option alternative, elle appartient à la paternité du moine franciscain italien (selon une version différente de celle de l'avocat) Jacopone da Todi.

Ceci est un modèle de profonde tristesse et d'illumination spirituelle, d'humilité et de force spirituelle, de sacrifice et d'espoir. Il est assez difficile de transmettre un tel caractère complexe et quelque peu incompréhensible des images en musique. Les plus célèbres sont Stabat Mater A. Vivaldi, J. Haydn, F. Schubert, J. Rossini, A. Dvořák, J. Verdi, de l'époque moderne - F. Poulenc, Ch. Penderetsky, Arvo Pärt.

Stabat Mater Pergolesi

Dans l'histoire de la musique, Giovanni Battista Pergolesi est resté le plus jeune compositeur au destin tragique. Même Mozart, dont la mort prématurée était souvent triste pour les critiques d’art et les admirateurs du grand compositeur, vécut moins de 36 ans. Franz Schubert, "toujours jeune et romantique", a vécu jusqu'au 31ème anniversaire. Pergolesi est décédé à l'âge de 26 ans.

Pergolesi est un pseudonyme, le vrai nom du compositeur est Giovanni Draghi. Pergola est la ville d'origine des parents de Giovanni. En souvenir d'eux, il s'appelait Pergolesi enfant. À l'âge de 15 ans, il s'installe à Naples, où il est diplômé du Conservatoire de musique.

L’héritage musical qu’il a laissé en près de 10 ans de travail créatif est impressionnant pour les connaisseurs. Il a réussi à faire une brillante carrière pour son époque - il est rapidement devenu célèbre en tant qu'auteur de 4 opera-seria, un très grand nombre de pièces de genre vocal et instrumental (oratorio, cantates, messes, motets), d'instruments et ensembles solo, 4 symphonies. Il a réussi à faire sensation à Paris en rapportant (pour la première fois au monde) un opéra-buffa, suggérant à juste titre que l'intrigue comique est pertinente non seulement sur la scène du théâtre dramatique, mais aussi dans la musique.

De nombreux chercheurs pensent que le talent de Pergolesi en musique aurait surpassé le génie de Mozart ou de Bach s’il avait vécu un peu plus longtemps. Nous ne pouvons que deviner comment la fleur de talent de ce beau jeune homme pourrait s'épanouir. Mais le fait qu’il ait réussi à créer, assez pour rester immobile dans le respect - sa musique est pleine de sentiments profonds, d’images éclatantes, de maturité psychologique et spirituelle.

Histoire de la création

La raison en est peut-être le drame personnel que le compositeur a survécu pendant cette courte période de sa vie. Il était amoureux d'un jeune Napolitain qui lui répondait. Mais ses parents étaient opposés à l'union de sa fille avec un pauvre musicien. Cette fille a été envoyée dans un monastère où elle est rapidement morte de consommation. Et puis, sur fond d'angoisse mentale, la maladie a vaincu Giovanni lui-même.

Il avait 25 ans lorsque la maladie l’a obligé à quitter le centre-ville animé de Naples pour s’installer dans la ville de Pozzuoli, dans la province de la Colombie-Britannique, où il passa la dernière année de sa vie. Jusqu'à sa mort en 1735, il travailla sur le Stabat Mater. Cela s'est passé dans le monastère de l'ordre des capucins. Dans sa cellule, une photo de la Vierge Marie était accrochée. On pense que l'image de la Très pure lui rappelait à merveille une morte bien-aimée. La souffrance amoureuse endurée et l'agonie causée par la maladie mortelle ont trouvé une issue dans la musique si belle qu'elle provoque aujourd'hui un sentiment de dévastation et d'illumination, ce qu'on appelle le mot "catharsis" - purification par la douleur.

Selon la légende, l'auteur d'un poème poétique a également vécu une tragédie personnelle similaire dans sa vie, après avoir perdu inopinément une autre épouse dans le monde, ce qui l'a poussé à écrire un texte sincère. Vivant à des moments différents, mais ayant vécu des événements similaires, Giovanni Pergolesi et Jacopone de Todi sont devenus les auteurs d'une œuvre unique pour tous les temps.

Musique

Les contemporains n'apprécient pas le travail, le considérant trop froid et plein de "décorations supplémentaires" (passages). Pergolesi combinait ici les traditions de la polyphonie de Bach et la mélodie de l'opéra italien. La véritable conscience de sa valeur artistique est venue beaucoup plus tard.

La composition de la cantate Stabat Mater est une alternance de numéros en solo et en duo (13 au total), où l'affect principal est le chagrin, et des parties contrastées, lyriques et solennelles, du personnage s'alignant autour de celle-ci. Une telle structure fait que l'église travaille à proximité de l'opéra. Et en général, une certaine "théâtralité" lui est inhérente.

Mélodie et rythme calmes conçus pour une contemplation détachée et une immersion dans une réflexion profonde. Malgré le contraste des chiffres et même de leur diversité, le théâtre se développe étonnamment de manière holistique et harmonieuse. Dans le même temps, les moyens d'expression sont utilisés de manière concise et avec retenue.

Grâce au développement de matériel musical et imaginatif, vous pouvez percevoir la cantate "dans le même souffle". Le mouvement progressif vers la lumière se traduit par l'hymne solennel final Tutti "Amen", répété tout au long du mouvement. Dans la musique de Stabat Mater, il n’ya pas de deuil, c’est l’espoir, l’humilité et le plus grand amour pour l’humanité tout entière.

Meilleurs chiffres

Stabat Mater Dolorosa (écoute)

Cuius Animam Gementem(écoute)

Musique Stabat Mater dans les films

Le psychologisme lyrique subtil de la musique attire non seulement les chefs d’orchestre et les interprètes. Les auteurs de films modernes l'utilisent pour les bandes sonores et les scènes individuelles, dont il convient de souligner l'expressivité. Vous pouvez l'entendre dans des films célèbres tels que:

• "L'été sur l'île de Stan" (2015);
• "Saint Laurent. Le style, c'est moi" (2014);
• "La mort de l'Europe" (2012);
• "Réception interdite" (2011);
• "Full bummer" (2006);
• Blue Lunch (2001);
• Chocolat (2000);
• Titanic (1997);
• Farinelli Neuter (1994);
• Amadeus (1984);
• Le miroir (1975);
• "Arlequin à Venise" (1952).

Il existe également plusieurs versions de l'exécution de l'œuvre non seulement dans la version scénique, mais également dans les intérieurs de cathédrales catholiques et de musées célèbres. Intéressant d’un point de vue artistique, ils considèrent la représentation de Stabat Mater par la chorale de Pergolesi composée de garçons du Collège choral nommés d’après Sveshnikov (géré par Sveshnikov). La voix des enfants lui a donné un son totalement nouveau et unique, et l'interprétation du chef par l'auteur est considérée comme l'une des plus réussies. Il est à noter que l'enregistrement de cette performance a été réalisé à une époque où la vie de l'église était complètement absente en Union soviétique (1957), aucune œuvre spirituelle n'a été exécutée (à de très rares exceptions près), il n'y avait pas de compréhension commune ni de représentation modèle de cette musique. Néanmoins, cet album peut être écouté maintenant - et être surpris par sa beauté.

Plus de 300 ans se sont écoulés depuis la création de ce chef-d'œuvre. Mais même aujourd'hui, le pouvoir magique de son impact n'a pas diminué pour un instant. Les auditeurs se réunissent dans les salles de concert et en plein air, sans manquer l'occasion de se joindre au grand art.